Afin de venir en aide aux personnes qui pourraient avoir été grandement touchées par la tragédie de Sainte-Rose, le ministre responsable des Services sociaux, Lionel Carmant, a annoncé jeudi avoir fait appel à l'équipe des éclaireurs. Cette équipe, composée de travailleurs sociaux et d'intervenants communautaires, cogne aux portes des résidents du quartier pour détecter en amont ceux qui pourraient présenter des signes de détresse psychologique.

DRAME. Le drame du 8 février à Laval, où six enfants, deux décédés et quatre autres blessés, ont été victimes d’un chauffeur d’autobus de ville qui a foncé délibérément dans une garderie a mis tout le Québec en deuil. Josée, Masson, directrice générale et fondatrice de Deuil-Jeunesse, a accepté de commenter l’événement dans la manière d’approcher et d’accompagner les enfants qui ont été victimes de cette tragédie, mais aussi les autres enfants qui étaient dans la garderie, les familles, les voisins, les amis, et tous les autres enfants de partout au Québec qui ont été ébranlés par cette triste nouvelle qui a fait le tour du monde.

Écoutez Dre Mélissa Généreux, professeure à la Faculté de médecine de l’Université de Sherbrooke, expliquer comment il faut aborder ce sujet sensible avec des enfants.

Outre les personnes qui l'ont vécu directement, le drame de la garderie à Laval peut avoir des conséquences sur tout le monde, notamment dans le quartier touché. « Ce genre de drame que l'on peut qualifier de collectif peut avoir des impacts psychosociaux sur plusieurs semaines, peut-être plus au sein d'une communauté, et j'oserais penser aux parents du Québec », soutient la Dre Mélissa Généreux, professeure à la Faculté de médecine de l'Université de Sherbrooke.

L’attaque meurtrière de mercredi dans une garderie de Laval bouleverse le Québec tout entier. Lorsque des enfants sont fauchés aussi violemment, personne, qu’on ait ou non des enfants, n’échappe à un sentiment profond d’incrédulité, d’impuissance, de peine et de colère.

Enfants, parents, secouristes, éducatrices, policiers… Nombreuses sont les personnes qui ont été témoins du drame survenu mercredi dans le quartier Sainte-Rose, à Laval, lorsqu’un homme au volant d'un autobus a foncé sur une garderie, tuant deux enfants et en blessant six autres. Comment se remettre d’une telle tragédie et quand faut-il consulter un spécialiste?

Le choc est palpable au lendemain du drame qui a emporté deux bambins et en a blessé six autres dans une garderie à Laval au Québec. « Il y a le choc, il y a le déni, il y a la colère, il y a le désespoir, puis après, éventuellement, on va arriver au stade d'acceptation, puis de la réalisation que ces événements sont extrêmement rares », explique la psychologue Nafissa Ismail.

Le drame survenu dans une garderie à Laval a secoué l'ensemble de la population du Québec et pourrait certainement affecter plus sérieusement les personnes touchées de près. Les risques de stress post-traumatique sont présents, mais il y a certains critères pour ce diagnostic, comme le rappelle le psychologue, chercheur et directeur du Centre de recherche de l'Institut universitaire en santé mentale de Montréal, Stéphane Guay. Il précise qu'une personne qui a vu les images, mais qui n'est pas près physiquement ou émotionnellement du drame ne peut pas souffrir de stress post-traumatique.

Après une première journée où l’objectif était de cerner les entraves à l’accessibilité des communautés autochtones aux services de santé publique, les participants au Forum Nipimantosiwin étaient à la recherche de solutions jeudi. L’écoute des témoignages d’expériences difficiles de membres des Premières Nations au sein du réseau a semblé secouer Nathalie Petitclerc, pdg du CIUSSS MCQ. «Une révélation», selon elle.

La Commission des droits de la personne et de la jeunesse a annoncé qu’elle porterait en appel devant la Cour Suprême une décision jugée trop limitée concernant la violation des droits d’une adolescente dans un centre d’hébergement de la DPJ. Elle demande des ordonnances systémiques afin de mieux protéger les enfants qui sont à la charge réseau.

La Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) est en mode recrutement dans la région. Une trentaine de familles d'accueil permanentes sont recherchées pour accueillir, puis éventuellement adopter des enfants. Marie-Pierre Tardif, une mère monoparentale qui a adopté quatre enfants, dont trois qui étaient sous la supervision de la DPJ, témoigne de son expérience.

Le CIUSSS de l'Estrie - CHUS lance un appel à la population désireuse d'accueillir et, surtout, d'aimer, d'élever et de soutenir des enfants qui reçoivent, actuellement, des services de la protection de la jeunesse.

CHRONIQUE / Alors voilà, ça y est, le Québec a son gardien de la langue française, qui assurera sa protection et son respect. Benoit Dubreuil en sera le chien de garde, vu «la situation précaire» et «l’avenir du français au Québec», a lancé le ministre Jean-François Roberge mercredi.

À travers les tabous qui peuvent subsister et les problématiques particulières auxquelles elles peuvent faire face, les familles qui ont choisi d’adopter un jeune de la DPJ veulent mettre au clair qu’au bout du compte, elles ne sont que ça, une famille, au même titre que celles qu’on pourrait considérer comme «normales». Portrait de ceux qui sont «devenus parents après un coup de téléphone» et qui ont, malgré tout, créé un foyer aimant et tissé serré.

Même si on en sait encore très peu sur l'état de santé de l'individu à l'origine du drame survenu dans une garderie de Laval, cette tragédie rappelle que de nombreuses personnes sont aux prises avec des souffrances de toutes sortes au sein de la société.

Marie-Claude Lortie, rédactrice en chef du quotidien Le Droit, commente également le bilan de l’emploi 2022.

Je vous fais revenir trois ans en arrière. Le soleil brillait, j’avais un bon emploi où on me promettait une carrière formidable, je mangeais à ma faim et j’étais bien entouré par mes amis et ma famille. Certains qualifieront cette vie de vie rêvée.

Dans le cadre de la Semaine de prévention du suicide, la MRC de Vaudreuil-Soulanges tient à rappeler l’importance de parler de santé mentale et plus particulièrement du suicide sans tabou avec son entourage afin de normaliser la demande d’aide.

Les élus ont voté unanimement en faveur du libellé qui rappelait «l’importance d’encourager les gens à oser parler du suicide malgré les craintes ou l’inconfort», et qui invitait «toutes les personnes à tendre la main, à briser le silence et à normaliser la demande d’aide».

C'est parce que sa vie était remplie de colère et de frustration que Jean-François, un Innu de Uashat, s'est retrouvé la corde autour du cou. « J'avais 19 ans. Il ne me restait qu'à sauter », dit-il. Aujourd'hui, à 37 ans, il se bat et peut compter sur un lieu unique : la maison Tshimishtin. Le seul établissement de ce genre installé dans une communauté au Québec.

Les plaintes pour maltraitance à l’égard d’aînés auprès des commissaires chargés d’accueillir ces dénonciations dans le réseau de la santé et des services sociaux ont plus que triplé en trois ans. Comment reconnaître autour de soi des gestes de maltraitance et réagir adéquatement?

Une Journée sur la santé mentale des nouveaux parents a lieu ce vendredi en présence notamment du ministre responsable des Services sociaux, Lionel Carmant.

La participation des villes à la lutte contre l’itinérance est relativement récente. Leur position traditionnelle était aussi simple que catégorique : l’itinérance est une responsabilité du gouvernement du Québec, qu’il s’en occupe. Et la porte se refermait. En 2008, il n’y a pas si longtemps, Québec n’avait même pas de données sur la contribution des villes dans ce domaine⁠1.

Le maire s'attend à du financement à court terme de la part du gouvernement. Malgré des attentes élevées, le maire de Québec n'entend pas changer son objectif de parvenir à éradiquer l'itinérance dans sa ville.

Critiqué pour les attentes créées depuis la campagne électorale par son concept d'itinérance zéro, le maire Bruno Marchand ne compte pas y renoncer. Même si le gouvernement du Québec, malgré son appui financier, ne promet pas d'y adhérer.

Le maire de Québec est ressorti ravi d’une rencontre avec le ministre Carmant, qui a promis de le soutenir dans sa lutte pour l’itinérance zéro.

En attente de leur permis de travail, pris dans les dédales de la bureaucratie fédérale, des milliers de demandeurs d’asile travaillent au noir, à la merci d’employeurs et d’intermédiaires qui abuseraient de cette main-d’œuvre bon marché. Pour une rare fois, ils témoignent et lancent un cri d’alarme.

Du 25 janvier au 15 février 2023, une série d’ateliers sur la parentalité interculturelle est organisée par le Portail de l’Immigrant Association (PIA) et le Calgary Immigrant Women’s Association (CIWA) afin d’aider les nouveaux arrivants à ajuster leur style parental lorsqu’ils s’installent en Alberta.

Le dernier rapport Vital Signs portant sur la qualité de vie dans la capitale manitobaine, publié par la Winnipeg Foundation mercredi, dresse un portrait morose des Winnipégois : ceux-ci ne se sentiraient pas à leur place, perdent confiance dans les institutions, recourent plus fréquemment à l’aide alimentaire et sont plus nombreux à vivre dans la rue.

ZEBALLOS, C.-B. - Une communauté autochtone de la côte nord-ouest de l'île de Vancouver a déclaré l'état d'urgence en raison de «l'impact exponentiel des drogues et de l'alcool» sur ses habitants, en particulier sur les enfants et les jeunes.